Après le communiqué de Monsieur le Recteur de l’Académie de Corse,
Nous, personnels de la Cité Scolaire du Fium’Orbu réunis en Assemblée Générale, tenons à réagir et faire valoir notre droit de réponse suite à la publication dans Corse Matin des articles mettant gravement en cause nos établissements.
En effet, l’article du 10 juin, à charge, relate de façon orientée et racoleuse des faits distincts, qui ont été traités et pris en charge comme la loi et l’institution le demandent et de manière individualisée. Car nous sommes soumis en tant que fonctionnaires au devoir de discrétion et au secret professionnel. Nos établissements ne sont pas des zones de non-droit, et lorsque les problèmes se posent nous y faisons face en toute responsabilité. Dans le cadre d’une enquête, ne s’imposait-il pas d’ailleurs de nous entendre, à tout le moins de nous solliciter.
Quant à « l’entre-soi », il n’a pas sa place, de nombreuses instances existent pour évoquer et soulever les difficultés, hors de toute ingérence personnelle ou partisane. Le Conseil d’Administration notamment, où siègent les représentants de l’établissement, des élèves, des parents d’élèves et des élus locaux ou régionaux.
Les associations de parents d’élève y ont toute leur place. Mais celle-ci demande davantage de mesure dans les modes opératoires mis en œuvre dans l’exercice de leurs prérogatives. Il n’est pas acceptable d’utiliser certaines méthodes : mise à l’index des personnels, courriers permanents à l’Académie, médiatisation à outrance…
Nous appelons donc à davantage de concertation avec pour seul but l’épanouissement de nos élèves.
Certes nos établissements ne sont pas des sanctuaires, les problèmes et les bouleversements de la société actuelle y rentrent comme dans tout établissement scolaire, mais ne nous y trompons pas : il n’y a ni « dérives », ni « affaires troublantes » qui « s’enchainent en toute discrétions ». Juste des personnels engagés, responsables, lucides et respectueux d’une éthique qui semble faite défaut à certains.